Au nom du père, Scorpion tome 7

Enrico Marini (dessins) et Stephen Desberg (scénario).

Tout de suite vous allez dire que j'ai un problème avec dieu/chose/bidule, mais non, surtout parce que ce n'est pas de ce père-là dont il est question mais d'un autre et que ce n'est pas moi qui ais choisi ce titre. D'ailleurs, je l'aurais appelé comme ça : "Naissances sous X au 18ème siècle à Rome" et avec comme sous-titre "Des robes noires, des buchés et des épées". Je ne vous raconte pas l'histoire, sinon j'ai six tomes en plus à résumé.

Selon l'éditeur, Dargaud (site sur lequel, vous pourrez lire les premières pages de la bédé), ce tome inaugure un nouveau cycle. Je trouve ça un peu curieux, car l'histoire continue, les aventures changent, mais pas l'histoire principale (comme c'est le cas dans la série Carmen McCallum chez Delcourt). Ce qui change en revanche, c'est l'ambiance. Pendant le cycle précédent, les aventures du Scorpion (nom du personnage en couverture) se déroulaient dans une ambiance "bon enfant" malgré le côté tragique, les lumières étaient vives, les couleurs chatoyantes, etc. A présent, les aventuriers ont sombré dans la nuit, Rome n'est plus une ville lumière mais git sous le joug du pape, Trébaldi, ancien préfet pour la doctrine de la foi (anciennement inquisition et sans rapport avec l'actualité, vraiment, car le pape précédent était "sympa" donc pas comme JP2).

En dehors de ça, l'histoire ne nous apprend pas grand chose. A ce rythme, l'histoire risque de s'étaler et de devenir un "soap". Le lecteur a droit bien sûr, à des combats d'épée, à de jolies filles dénudées, à des renversements de situations mais rien d'essentiel. On y apprend l'identité du père du Scorpion, mais cela fait déjà trois tomes que tout le monde l'a compris et qu'une de ses anciennes copines fait partie des méchants, mais pour cela 46 pages ne sont pas nécessaires. La preuve, en trois lignes, c'est dit (sans les images, je sais)

Message personnel pour Marini : Quand sort le prochain Gipsy ?