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Le Capharnaüm du Bonsaï
24 avril 2008

Du rugby pour les piétons

Il faut dès maintenant mettre en place une politique dans les écoles pour apprendre aux enfants le rugby. Dès l’école primaire si possible. Il ne s’agit pas d’une manœuvre désespérée pour tenter un jour d’arracher la coupe du monde. La coupe du monde est d’ailleurs à notre portée : il suffit de battre des All Blacks terrorisés en quart de final et d’éviter de rencontrer après l’Angleterre, l’Australie, l’Afrique du Sud et bien sûr la meilleure d’entre toute, l’Argentine. Il faut aussi éviter le Pays de Galles. Donc du très possible pour une équipe de France classique. Il s’agit simplement d’inculquer à ces futurs piétons les règles élémentaires du rugby pour leur éviter de multiples accrochages avec les roulants.
Par exemple, lorsque les piétons arrivent à un feu vert pour les voitures, ils vont se mettre en ligne et former une défense impénétrable. Les joueurs en retard doivent savoir aussi se placer : derrières les pieds du dernier défenseur, pas devant, sinon ils sont hors-jeu. Ainsi l’autre match qui se déroule dans la rue peux rester un jeu d’évitement. Les vélos qui sont obligés de rouler à deux centimètres du bord du trottoir ne seront donc pas obliger de faire petits écarts qui les mettraient en péril. Ils ne se retrouveraient au milieu du pack avec les troisièmes lignes que sont les taxis et les piliers et secondes lignes que forme la marée de bus, d’ambulance et de camionnettes en tout genre. L’application de cette simple règle permettrait aux gazelles (les trois-quarts, autrement dit les vélos) de rentrer chez eux sains et saufs et pas avec l’impression d’avoir été essorés, torpillés ou caramélisés par les gros. Autre règle élémentaire : la passe en arrière.
Cette fois le terrain se situe sur un trottoir comme celui du boulevard Barbès avec une piste cyclable sur le bord. Le piétons voyant un groupe de gros particulièrement lent comme une caravane de poussette devant lui va bien sûr jouer l’évitement et faire un crochet extérieur ou tenter courageusement un cadrage débordement pour prendre le couloir. Mais si, juste avant cela, il jetait un œil derrière lui pour voir si il n’y a pas un autre joueur lancé à fond et lui faire une passe à hauteur pour que ce nouveau joueur crée une brèche dans la défense et lui permette de se mettre en soutien, cela éviterai des contacts, voire un en avant. Et ainsi le jeu pourrait continuer à se dérouler dans la bonne humeur d’un froid et humide lundi matin.
Certes, je rends les piétons et les taxis responsables des accrochages avec les cyclistes, mais le rugby est pour tout le monde. Les cyclistes devraient aussi savoir que lorsque l’arbitre siffle et arrête le jeu, on ne doit pas continuer (les feux rouges, c’est ça), c’est comme ça que se produisent de nombreuses blessures. Nombre de placages à retardement de piétons relâchés sur leurs passages par de furieux vélocipède sont le résultat de ce non respect de l’arbitre. De même que le second exemple, on peut aisément le transposer sur un boulevard avec voie de bus.
Dans cet article, je ne parle pas des motocyclistes. Pour moi, il s’agit d’une équipe à part, composée exclusivement d’emmerdeurs et de tricheurs et pour laquelle le corps arbitral doit faire preuve de la plus grande fermeté et ne pas hésiter à sortir le carton rouge et y ajouter des matchs de suspension.

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