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Le Capharnaüm du Bonsaï

18 février 2009

Le temps des cerises

Je ne dis rien mais je l'écris quand même... Après leur avoir tourné le dos pendant 20 jours, le gouvernement a commencé à se soucier de la grève générale dans ses colonies DOM. Pas de chance pour les manifestants, leur ministre, ne sachant vraissemblablement pas se servir d'un téléphone a du repartir à Matignon prendre ses instructions à la source... et revenir "gros Jean comme devant" avec rien en poche et l'absolu nécessité de convaincre tout le monde que c'est déjà beaucoup.

Tout ça, tout le monde le connaît. Il suffit d'écouter un peu la radio, voire de lire les journaux. La télé, j'ai quelques doutes...

Ce que je remarque donc... C'est que le gouvernement n'ayant visiblement rien à proposer aux grévistes fait multiplier pas ses esclaves domestiques,
son lumpen, ses sbires, les déclarations classiques : "La population est prise en otage", et autres ... Du classique. Par contre, je ne comprenais pas les déclarations il y a quelques jours du genre : "Nous ferons en sorte que l'état de droit soit respecté et nous n'autoriserons aucun débordement"... Mais il n'y avait aucun débordement alors.

Mais... heureusement pour eux, depuis hier soir, les casseurs sont arrivés. Après 25 jours de grève !!! Donc on résume : 20 jours de grèves, 1 négociation, pas de proposition, pas de solution, des déclarations à l'emporte-pièce, des menaces de faire appel aux dragons prussiens, puis des casseurs... Je ne dis rien donc, je l'écris : ça tombe bien pour le gouvernement.

(Par contre, faut vraiment le pousser, pour qu'il trouve des casseurs. Pour les manifs étudiantes, c'est toujours plus rapide...)

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7 janvier 2009

Louise Michel

Après quelques mois d’absence et de profond ennui sur Meetic, je reviens…

Louise_MichelL’histoire est simple : en une nuit, un patron vide son usine pour la délocaliser ; ses ouvrières décident alors de réunir leurs maigres indemnités (100 euro par année d’ancienneté, une misère) pour s’offrir les services d’un tueur à gages et faire assassiner leur ancien patron.
Avec un tel titre, on était en droit de s’attendre à quelque chose violent, d’acide et d’humour noir et caustique sur la politique économique en France (et ailleurs). Un film très prometteur, d’autant que l’équipe du Groland était à la réalisation et à l’écriture du scénario et qu’ils n’ont pas l’habitude d’être tendre.
Mais non, rien de tout ça. On en ressort (parfois avant la fin) consterné. Le film est pathétique, brouillon, pitoyable.

Attention, ce qui suit révèle une partie de l’histoire !!!

Dans le film, on suit les tribulations de Louise ouvrière analphabète débile à l’alcool violent et de Michel tueur à gages incompétent faisant le tour des hôpitaux pour trouver des presque morts capables encore de faire le sale boulot. Si ce n’était que ça, peut-être que ce serait regardable mais non, il fallait faire le plus absurde possible, le plus trash, le plus gore. Alors Louise est un homme, obligé de se déguiser/travestir en femme pour travailler dans la fameuse usine après être sorti de prison (15 ans pour meurtre) et Michel est une femme déguisée/travestie après un cours minable de sport à l’école. On ajoute un mauvais jeu d’acteur et on a le pire duo du cinéma de la décennie.
Mais si le Groland fait un film, il le fait en équipe, avec les copains… Donc, on leur donne un petit rôle à leur mesure et on les place un peu partout : Salengro en gogo danseuse dans un bar miteux et Kervern en pêcheur/passeur d’immigrés.
Je garde le meilleur, enfin le plus pathétique pour la fin et eux aussi d’ailleurs : une naissance, l’enfant que Michel mettra au monde dans une prison insalubre aux côtés Louise accroché(e) à un flic. Pourtant les publicités pour la contraceptions, ça existe et au pire l’avortement aussi, ce qui en voyant les parents serait une merveilleuse idée, voire un cadeau pour le reste de l’Humanité.

Et le rapport avec Louise Michel ? Sans doute parce qu’elle était volontaire pour aller tuer Thiers à Versailles en 1870. Une citation et hop générique de fin. Au bout de 90 minutes fort pénible, il était temps.

Depuis le temps que l’équipe du Groland fait de la télévision, elle devrait connaître ses limites et rester sur leurs petits reportages gras et trash de deux minutes dans leur principauté. Si l’idée de départ était intéressante, ils n’ont réussi qu’à la faire pourrir. Etre incompétent n’est pas un crime, mais généralement, on le garde pour soi, pas la peine d’en faire profiter les autres.

19 septembre 2008

Le plaisir, c’est peu de choses…

Il y a tout juste trente minutes, j’ai jubilé, car j’avais enfin l’occasion de faire quelque chose que j’attendais depuis six mois.
La scène se déroule au carrefour à Denfer Rochereau, sur le boulevard Raspail. A ce moment, il faut faire le tour des anciennes douanes et pour parvenir sur l’avenue du Maréchal Leclerc, il y quatre feux rouges successifs. L’action se passe au premier de ceux-ci.
Il est rouge et donc je patiente tranquillement à droite. Les piétons traversent doucement, profitant du soleil. Arrive alors à grande allure un jeune homme à roller qui se lance sur les clous. Mais de nulle part, surgit un « vélib » qui fonce et qui bouscule et heurte le patineur en hurlant « Attention, regardez devant vous !!! », freine et s’arrête trois mètres derrières le passage piéton. Le patineur est indemne et déjà de l’autre côté de la rue. Le feu est encore rouge, j’entre en scène…
     _ C’est à vous de faire attention, le feu est rouge !!!
     _ Hein ? Oh ça va…
     _ Faut apprendre le code de la route avant de monter sur un vélo.
     _ J’ai dit ça va, n’en rajoutez pas.
     _ Si. Vous avez blessé quelqu’un…
     _ Oui, bon… Heu…
     Le feu passe au vert.
     _ Maintenant, c’est vert, il faut être patient.
     Le cycliste ne repart pas de suite.
     _ Et ne restez pas au milieu de la route, vous gênez…
Je file de mon côté, le laissant pantois en direction du soleil couchant. Enfin, je tourne juste après vers le sud. Je me suis fait un nouvel ami et je me suis bien amusé, surtout que le cycliste était un habillé en bobo et qu’il était vieux, signe de respectabilité et de sagesse sous nos latitudes…
Le plaisir, c’est peu de chose.

8 septembre 2008

Les blogueurs démocrates ont du soucis à se faire

imagesJe viens de lire un article du Monde sur la vision des blogueurs démocrates du sénateur John McCain, surnommé McSame. Le prétendant à la valise nucléaire s’est déclaré le candidat du « changement ». Les démocrates rappellent justement qu’il a voté à 95% avec Bush, l’a soutenu sur l’Irak, l’économie, et sur certainement (presque) tout. Mais, c’est le candidat du changement, thème de campagne de son adversaire, Obama.
Les blogueurs haranguent donc leurs lecteurs en leur disant que les républicains pensent qu’ils sont débiles pour se faire avoir par de telles promesses. Et c’est là que ça pose problème. Non seulement je pense que les républicains ont comme idée que les électeurs sont stupides et malheureusement, je crois qu’ils ont raison. Cessez de hurler comme cela, ce n’est pas de l’anti-américanisme primaire. C’est parce que c’est déjà arrivé. Dans un autre pays. C’était aussi pour les élections présidentielles, deux principaux candidats couronné par la presse, l’Express et le Point pour l’un, Elle et le Nouvel Obs pour l’autre, un truc comme ça. Les deux étaient les candidats du changement. Sauf que l’un faisait partie du gouvernement depuis cinq ans, à des postes clés pour changer les choses (et putain, ils les a changées, mais en pire). Et figurez-vous quel candidat a été élu président ? Celui du gouvernement, celui qui promettait du changement... mais en conformité avec les cinq précédentes années qui avaient déjà exaspéré tout le monde.
Évidemment, la question qui se pose : est-ce que les électeurs étasuniens sont aussi cons que les électeurs français ? L’avenir le dira…

6 septembre 2008

Michael Faraday et le tiramisu

Si pendant un moment au cours du printemps, il fut question de trouver une recette simple et bonne de gâteau avec comme principaux ingrédients le chocolat et le céleri, aujourd’hui, mon activité a tourné autour de la recette du tiramisu. Recette que j’ai exécuté avant d’entamer un « road cuisine » : J’ai enchaîné avec un cake au Roquefort et au raisins secs (qui cuit) et une ratatouille espagnole (qui chauffe).

Je peux vous dire déjà que l’une de mes lectrices préférées m’appellera pour se plaindre, indignée que je ne veuille pas la voir dimanche pour qu’elle puisse goûter mon tiramisu. Il faut vous préciser qu’elle est quand même la goûteuse officielle de presque tout ce que je prépare.

Mais revenons au tiramisu. Plat que je peux préparer depuis très récemment, car la recette nécessite la séparation des blancs des jaunes. Mais n’étant pas très manuel, c’est une très délicate opération pour moi que je n’arrive à maîtriser que depuis un mois. Et quand j’écris « maîtriser », je suis très gentil avec moi-même. Sitôt la manœuvre effectuée, je me lance dans le simple mélange des jaunes, du sucre, du sucre vanillé et du mascarpone (je suis la recette). Mais maintenant la tâche se complique : il faut monter les blancs en neige… Je rajouter à la solution gluante une pincée de sel, suivant ainsi les conseils de ma mère (« Rajoute du sel, sinon ça ne prendra jamais. »), je saisis mon double fouet à manivelle et commence à tourner.

double_fouetJe tourne… Je change de main et je tourne… Je change à nouveau de main (la gauche tourne mal, mauvais jeu de mots, désolé). Et je tourne… Je tourne… Je tourne. J’ai la curieuse impression d’être un Shadok… Eux pompaient, et moi je tourne. Au bout d’un bout quart d’heure, la situation n’est déjà plus la même : j’ai des crampes au deux mains et un rebord du bol est couvert d’une mousse un peu plus compacte que le reste. Triomphe, ça marche. Mais il faut que je trouve deux autres mains. Pas de mains. Je recommence alors à tourner. Extraordinaire : le rebord du bol en face du premier a aussi la même chose que le premier. Le succès est là. Je tourne, je tourne, je tourne. Maintenant, ça fait 25 minutes que je tourne et j’ai juste un peu de mousse. J’ai l’impression de subir à nouveau le supplice des carottes râpées…
C’était il y a trois semaines environ. J’avais décidé de faire un gâteau aux carottes. Il nécessitait 200 grammes de carottes râpées et d’autres ingrédients faciles à trouver. Amis comment je fais les carottes râpées ? Ma mère, toujours de bon conseil : « Il te faut une mouli-julienne ». Pas de souci, je vais en chercher une. Quelque temps passe et je vois dans un rayon de mon Monoprix, un truc que j’avais déjà vu dans les placards de la cuisine familiale. Un truc avec une manivelle et des disques percés de trous de différentes tailles… Bingo, ça doit être ça. Tout content, le soir même, je commence la préparation pour un dîner le lendemain. L’enthousiasme est un peu passé : je vois pas comment ça marche, ni comment je vais faire des carottes râpées avec. Je me lance. Je tourne, je tourne, je tourne…. (Rassurez-vous, je la fais courte). Rien, rien du tout. Après 45 minutes de crampes, de manivelles et d’énervement, je dois avoir 40 à 45 grammes de carottes râpées. Tant pis, je fais mon gâteau malgré tout et je couperai les carottes en morceaux minuscules. Ma mère vient dîner le lendemain. Il y avait une tarte courgette et féta en entrée et un classique steak haché et petits pois en plat principal avant ce qui devait être mon chef-d’œuvre, le gâteau aux carottes. A la fin du repas, je montre à ma mère, l’outil à carotte… C’était un presse-purée.Presse_Pur_e
Je reviens à mes blancs en neige. Ça fait 35 minutes que je tourne la manivelle et là, tant pis. Ils sont en neige de toute façon. D’accord c’est comme de la poudreuse non damée en pleins soleil, mais pour cette fois, ça ira.

Mais que vient faire Michael Faraday dans le titre ? C’est bien simple : historiquement, c’est lui qui mit au point le premier moteur électrique. Après, viendront Barlow, Sturgeon, Davenport puis Tesla mais je ne vais pas vous résumer l’article de Wikipédia. D’ailleurs, vous avez pu le remarquer, j’ai un peu de mal à synthétiser les histoires :-). Et à partir du moteur électrique, vient un jour le fouet électrique… Mon prochain achat, je crois.

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2 septembre 2008

Le mythe s'effondre

Je sais que cela fait déjà un petit bout de temps que je n’ai rien posté sur le blog, mais les habitués vous diraient que ce n’est pas la première fois. Cela, dimanche dernier, j’eus de la part d’une habituée un presque reproche sur le vide laissé dessus. Mais c’est aussi parce qu’au début du mois d’août, je fus le témoin d’une curieuse découverte, d’une trouvaille extraordinaire que je vais vous conter…
Lorsque mon père m’en parla, je refusai de le croire et lui demandai aussitôt si il ne plaisantait pas. Mais aussi sec, il me mit les preuves sous le bout du nez, pointant de son doigt, là et me laissait lire. Je lisais une première fois puis une seconde et la faute me sauta aux yeux. Je retombai dans mon fauteuil ébahi. Une telle chose, de Sa part ? Inimaginable, inconcevable, impensable, invraisemblable, extraordinaire (j’arrête là, car mon dictionnaire des synonymes ne m’en donne pas d’autre). Mais le pire était encore à venir… La faute était présente dans les deux éditions, celle avec les fac-similés de 1957 et celle en couleurs de 1966.
Je « googlelisai » illico ses informations et cherchais parmi les innombrables recueils sur l’Auteur et son Œuvre les traités qui faisaient mention de cette faute. Aucun, zéro, rien. Avec 2 190 000 résultats lorsque l’on saisit Son Nom et 8 240 000 pour Son personnage, rien. Enfin, je simplifie, car vous vous en doutez, je ne les ai pas tous consultés.
Ce Nom, c’est celui d’Hergé, le mythe fondateur de la bande dessinée, l’origine, la genèse et son personnage, Tintin, une légende, plus fort qu’Indiana Jones et James Bond (sans les filles). Que les fans se rassurent, ce n’est pas notre héros qui fait la faute, mais l’inspecteur Dupond. Et voici la preuve en image.

Le_crabe_fautif_couleur

Et en noir et blanc

Le_crabe_fautif_noir_et_blanc


Vous trouverez ces cases dans Le Crabe aux Pinces d’Or, qui est entre nous, celle que j’aime le moins, sans doute à cause des délires éthyliques du Capitaine Haddock.


J’ai eu l’occasion d’avoir entre les mains dans un magasin de discount britannique sur les Champs-Elysées une version récente de la bande dessinée, vous savez les petits formats. La faute a été corrigée. J'imagine bien sûr que vous avez tous vu la faute, non ?

24 juillet 2008

A plat

Pffff... Il y a des années comme ça pendant lesquelles tout se répète. C'est pas le métro-boulot-dodo, mais des petits trucs très énervant qui se produise à intervalles trop restraints. Cette année, pendant les douze derniers mois, j'ai réussi à crever quatre fois ! Faut le faire, non ? Deux fois de suite en voiture et pourtant je ne l'utilise pas beacoup : je roule encore avec de l'essence achetée au mois de mars. Puis deux fois de suite en vélo. Et comme la première fois, ce soir, j'ai trouvé mon vélo par terre, couché sur le froid béton du deuxième sous-sol du parking du bureau, le pneu arrière central (présision non nécessaire mais ça m'amuse un peu) à plat avec un beau clou planté dedans...
Demain, je sais déjà comment occuper ma pause déjeuner : remplir le pneu de mousse (comme les voitures), filer à Décathlon, faire vraiment réparer la roue et retourner travailler. Je précise VRAIMENT. Car, c'est ça ma colère, une colère future. La dernière fois que je fis réparer ma roue, ce fut également dans cette boutique. Je demandais aussi de le faire réviser entièrement puisque j'avais droit à une révision gratuite. En fait, le réparateur ne fit que deux choses : changer le pneu et tamponner mon ticket de caisse précieusement conservé depuis novembre. Résultat, lorsque j'eu un accorchage avec une voiture, j'ai eu pour 120 euro de réparation et le vrai réparateur de me dire : "En plus votre roue arrière était pleine de mousse..."11549792_p

A noter que c'est pire que je ne le pensais... Je suis rétrogradé à piéton jusqu'à lundi ! Le service express, c'est pas pour mon vélo !!!

24 mai 2008

Stefano, l'alibi, Seattle, le fer à repasser humain et Indiana

Non, je n’ai pas à nouveau délaissé mon blog et je n’ai pas à nouveau envie de laisser six mois entre deux messages. Il m’est juste arrivé deux trucs. Un truc génial qui ne m’était pas arrivé depuis vingt ans et un autre truc en rapport avec mon manque flagrant de volonté. Le deuxième truc c’est que j’ai réussi à recommencer à fumer ! Génial, non ? Comme ça je pourrais voir enfin si c’est difficile d’arrêter.
Alors les films DES semaines dernières. Il y en a cinq : Cia Stefano, Le grand alibi, Bataille à Seattle, Ironman et Indiana Jones 4.
Ciao_StefanoC’est l’histoire d’un musicien d’un petit groupe de rock alternatif qui ne marche plus super bien qui retourne dans sa famille après un concert raté et avoir trouvé un musicien d’un groupe qui monte dans le lit de sa copine, enfin pas dans le lit, dans la cuisine en train de se rhabiller. Il retrouve donc son père, à la retraite et golfeur, sa mère qui fréquente un gourou de relaxation, son frère qui a repris l’usine de fruits au sirop familiale qui périclite et qui divorce (le frère, pas l’usine), sa sœur qui a abonné ses études pour travailler au centre aquatique avec les dauphins. Alors, qu’il a besoin d’eux mais parce que le garçon a sa petite fierté, il décide de reprendre en main la vie de toute sa famille quand dans la sienne, il est complètement au fond du trou.
Étrangement, c’est un peu comme un roman de Camilleri, sans Montalbano et moins de cuisine, mais une fresque d’une certaine Italie qui ne vit pas si bien mais qui abuse de la dissimulation pour uniquement paraître vivre bien. C’est le film le plus émouvant que j’ai vu cette année et je le conseille à tout le monde.
C’est bien mais comme 6ème sens ou Usual Suspect, une fois que l’on connaît la fin, on n’a plus de raison de le revoir (quoique pour usual suspect, ça vaille le coup). L’histoire se passe dans le château d’un sénateur en banlieue parisienne, un type qui collectionne les armes à feu. Il y a sa femme, leur nièce, des amis, des cousins, enfin tout pleins de monde. Parmi ce tout plein de monde, il y a Pierre Collier, sa femme, sa maîtresse, et une Italienne. Et il se fait abattre à côté de la piscine. Le film est pas mal mais sans plus.

Bataille___SeattleL’OMC arrive à Seattle. Pour le maire, c’est l’occasion pour rendre sa ville célèbre dans le monde entier (c’est réussi, mais il suffisait d’attendre que le blog de Caelle s’ouvre !). Pour pleins de jeunes gens, c’est l’occasion de perturber un peu le sommet, pour certains c’est l’occasion de demander des fonds pour des projets qui leur tiennent à cœur et pour d’autres, enfin, il y a beaucoup de monde.

Le film est très impressionnant : il mélange à la fois des images d’archives filmées pendant les événements mêmes et les scènes du film. Malheureusement, les images d’archives ne suffisent pas à faire une histoire (un documentaire oui, mais personne ne serait aller le voir), alors on invente des personnages : des manifestants, un policier du swat et sa femme enceinte, le maire, un médecin de MSF, bref beaucoup de monde. Ce qui est dommage, ce sont les interactions entre ces personnages. Ce ne sont que des clichés, des habitudes et pire, ils nous ont fait une fin américaine ! Mais le résultat est impressionnant et vaut largement le coup d’œil.

IronmanIn gun we trust. C’est l’histoire d’un magnat de l’arme à feu (encore) et du missile, noceur, qui se fait kidnapper par un groupe « al-quaida like » en Afghanistan après une démonstration d’un super missile. Il est sauvé par un gentil arabe qui lui colle un gros aimant sur le cœur pour éviter que des morceaux de shrapnells ne le tuent. Avec lui, il va fabriquer une super armure et s’enfuir en tuant pleins de méchants. Mais au passage, il découvre horrifié que les supers armes qu’il fabrique sont aux mains de méchants, alors revenu à Malibu, il se conçoit une super armure qui vole et il va péter la gueules des méchants et détruire leurs armes parce qu’il ne conçoit pas qu’elles puissent être utilisé par d’autres mains que la gentille et drôle armée américaine.

C’est un curieux de film de super héros. Parce qu’avant les quinze dernières minutes, il n’y a pas de super méchant et si y a pas, y a pas non plus de super héros. Mais rassurez-vous, il gagne à la fin donc il pourra y avoir une suite. J’ai entendu quelque part que Gwyneth Paltrow avait pris des cours de sténographie pour rentrer dans son personnage. La production aurait pu lui dire que la sténo sert autant que morse maintenant. D’ailleurs, il n’y a pas de machine à écrire et tout se fait à commandes vocales. Mais bon, je vais être gentil une nouvelle fois, ça se laisse regarder.

Indiana_Jones_4Passons aux choses sérieuses maintenant : Indi 4. On est en 1957, et c’est face à une grave menace rouge que les rouges blancs bleus doivent faire face. Indiana se retrouve embarquer à la recherche d’un archéologue anglais en compagnie de Fonzie poursuivis par des Soviétiques. Tous cherchent un crâne de cristal (comme indiqué dans le titre) et la merveilleuse cité d’or au milieu de l’Amazonie.

Autant le dire tout de suite : j’ai été très déçu. Le film ne vaut même pas un Alan Quaterman ! J’y suis allé jeudi soir à 22h00 pensant que comme il y a école le lendemain, il n’y aurait personne. Pas de pot, c’était plein. Et avec des groupes d’Italiens en plus ! Un silence de mort. Le film n’est parvenu qu’à arracher que quelques rires. C’est du grand n’importe quoi et je suis prêt à attendre encore vingt ans pour voir le 5, si en trois ou quatre années de travail, c’est un scénario pitoyable comme celui-là qui est pondu. Sur allociné, j’avais vu un passage de la conférence de presse donnée à Cannes : Spielberg disait qu’on lui avait demandé seulement deux suites pour ses films, E.T. et Indiana Jones. Pourquoi a-t-il fait les deux dans le même film ?

Mais il faut se réjouir, le 25 juin, il y a ça qui sort au cinéma !!!!!

Alatriste

4 mai 2008

Drama City

Pelecanos_drama_city_PGeorges P. Pelecanos.

Le livre raconte un moment dans la vie de deux personnes, Lorenzo Brown et Rachel Lopez. Brown est en conditionnel, il a fait huit ans de prison pour des affaires de drogues. Maintenant, il travaille pour la Humane Society de Washington. Il a eu une fille qu’il ne connaît pas d’une femme qu’il ne connaît plus. Il habite toujours le même quartier de son enfance, près d’Otis Place. Lopez, elle, est agent de conditionnelle. Elle n’est pas flic, mais ne fréquente que des criminels. Des ex criminels. Sa journée se résume à les voir, chez eux ou au travail et de s’assurer qu’ils suivent la bonne voie : un travail, pas d’armes, pas de drogues. Et il y a les autres, les anciens amis, les dealers, les soldats, et la ville de Washington. Mais pas celle des films, celle qui est noire.
Drama City porte bien son nom, mais pas de critique, si vous en voulez, il faut aller . Sinon, lisez-le.

24 avril 2008

Du rugby pour les piétons

Il faut dès maintenant mettre en place une politique dans les écoles pour apprendre aux enfants le rugby. Dès l’école primaire si possible. Il ne s’agit pas d’une manœuvre désespérée pour tenter un jour d’arracher la coupe du monde. La coupe du monde est d’ailleurs à notre portée : il suffit de battre des All Blacks terrorisés en quart de final et d’éviter de rencontrer après l’Angleterre, l’Australie, l’Afrique du Sud et bien sûr la meilleure d’entre toute, l’Argentine. Il faut aussi éviter le Pays de Galles. Donc du très possible pour une équipe de France classique. Il s’agit simplement d’inculquer à ces futurs piétons les règles élémentaires du rugby pour leur éviter de multiples accrochages avec les roulants.
Par exemple, lorsque les piétons arrivent à un feu vert pour les voitures, ils vont se mettre en ligne et former une défense impénétrable. Les joueurs en retard doivent savoir aussi se placer : derrières les pieds du dernier défenseur, pas devant, sinon ils sont hors-jeu. Ainsi l’autre match qui se déroule dans la rue peux rester un jeu d’évitement. Les vélos qui sont obligés de rouler à deux centimètres du bord du trottoir ne seront donc pas obliger de faire petits écarts qui les mettraient en péril. Ils ne se retrouveraient au milieu du pack avec les troisièmes lignes que sont les taxis et les piliers et secondes lignes que forme la marée de bus, d’ambulance et de camionnettes en tout genre. L’application de cette simple règle permettrait aux gazelles (les trois-quarts, autrement dit les vélos) de rentrer chez eux sains et saufs et pas avec l’impression d’avoir été essorés, torpillés ou caramélisés par les gros. Autre règle élémentaire : la passe en arrière.
Cette fois le terrain se situe sur un trottoir comme celui du boulevard Barbès avec une piste cyclable sur le bord. Le piétons voyant un groupe de gros particulièrement lent comme une caravane de poussette devant lui va bien sûr jouer l’évitement et faire un crochet extérieur ou tenter courageusement un cadrage débordement pour prendre le couloir. Mais si, juste avant cela, il jetait un œil derrière lui pour voir si il n’y a pas un autre joueur lancé à fond et lui faire une passe à hauteur pour que ce nouveau joueur crée une brèche dans la défense et lui permette de se mettre en soutien, cela éviterai des contacts, voire un en avant. Et ainsi le jeu pourrait continuer à se dérouler dans la bonne humeur d’un froid et humide lundi matin.
Certes, je rends les piétons et les taxis responsables des accrochages avec les cyclistes, mais le rugby est pour tout le monde. Les cyclistes devraient aussi savoir que lorsque l’arbitre siffle et arrête le jeu, on ne doit pas continuer (les feux rouges, c’est ça), c’est comme ça que se produisent de nombreuses blessures. Nombre de placages à retardement de piétons relâchés sur leurs passages par de furieux vélocipède sont le résultat de ce non respect de l’arbitre. De même que le second exemple, on peut aisément le transposer sur un boulevard avec voie de bus.
Dans cet article, je ne parle pas des motocyclistes. Pour moi, il s’agit d’une équipe à part, composée exclusivement d’emmerdeurs et de tricheurs et pour laquelle le corps arbitral doit faire preuve de la plus grande fermeté et ne pas hésiter à sortir le carton rouge et y ajouter des matchs de suspension.

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