Non, je n’ai pas à nouveau délaissé mon blog et je n’ai pas à nouveau envie de laisser six mois entre deux messages. Il m’est juste arrivé deux trucs. Un truc génial qui ne m’était pas arrivé depuis vingt ans et un autre truc en rapport avec mon manque flagrant de volonté. Le deuxième truc c’est que j’ai réussi à recommencer à fumer ! Génial, non ? Comme ça je pourrais voir enfin si c’est difficile d’arrêter.
Alors les films DES semaines dernières. Il y en a cinq : Cia Stefano, Le grand alibi, Bataille à Seattle, Ironman et Indiana Jones 4.
C’est l’histoire d’un musicien d’un petit groupe de rock alternatif qui ne marche plus super bien qui retourne dans sa famille après un concert raté et avoir trouvé un musicien d’un groupe qui monte dans le lit de sa copine, enfin pas dans le lit, dans la cuisine en train de se rhabiller. Il retrouve donc son père, à la retraite et golfeur, sa mère qui fréquente un gourou de relaxation, son frère qui a repris l’usine de fruits au sirop familiale qui périclite et qui divorce (le frère, pas l’usine), sa sœur qui a abonné ses études pour travailler au centre aquatique avec les dauphins. Alors, qu’il a besoin d’eux mais parce que le garçon a sa petite fierté, il décide de reprendre en main la vie de toute sa famille quand dans la sienne, il est complètement au fond du trou.
Étrangement, c’est un peu comme un roman de Camilleri, sans Montalbano et moins de cuisine, mais une fresque d’une certaine Italie qui ne vit pas si bien mais qui abuse de la dissimulation pour uniquement paraître vivre bien. C’est le film le plus émouvant que j’ai vu cette année et je le conseille à tout le monde.
C’est bien mais comme 6ème sens ou Usual Suspect, une fois que l’on connaît la fin, on n’a plus de raison de le revoir (quoique pour usual suspect, ça vaille le coup). L’histoire se passe dans le château d’un sénateur en banlieue parisienne, un type qui collectionne les armes à feu. Il y a sa femme, leur nièce, des amis, des cousins, enfin tout pleins de monde. Parmi ce tout plein de monde, il y a Pierre Collier, sa femme, sa maîtresse, et une Italienne. Et il se fait abattre à côté de la piscine. Le film est pas mal mais sans plus.
L’OMC arrive à Seattle. Pour le maire, c’est l’occasion pour rendre sa ville célèbre dans le monde entier (c’est réussi, mais il suffisait d’attendre que le blog de Caelle s’ouvre !). Pour pleins de jeunes gens, c’est l’occasion de perturber un peu le sommet, pour certains c’est l’occasion de demander des fonds pour des projets qui leur tiennent à cœur et pour d’autres, enfin, il y a beaucoup de monde.
Le film est très impressionnant : il mélange à la fois des images d’archives filmées pendant les événements mêmes et les scènes du film. Malheureusement, les images d’archives ne suffisent pas à faire une histoire (un documentaire oui, mais personne ne serait aller le voir), alors on invente des personnages : des manifestants, un policier du swat et sa femme enceinte, le maire, un médecin de MSF, bref beaucoup de monde. Ce qui est dommage, ce sont les interactions entre ces personnages. Ce ne sont que des clichés, des habitudes et pire, ils nous ont fait une fin américaine ! Mais le résultat est impressionnant et vaut largement le coup d’œil.
In gun we trust. C’est l’histoire d’un magnat de l’arme à feu (encore) et du missile, noceur, qui se fait kidnapper par un groupe « al-quaida like » en Afghanistan après une démonstration d’un super missile. Il est sauvé par un gentil arabe qui lui colle un gros aimant sur le cœur pour éviter que des morceaux de shrapnells ne le tuent. Avec lui, il va fabriquer une super armure et s’enfuir en tuant pleins de méchants. Mais au passage, il découvre horrifié que les supers armes qu’il fabrique sont aux mains de méchants, alors revenu à Malibu, il se conçoit une super armure qui vole et il va péter la gueules des méchants et détruire leurs armes parce qu’il ne conçoit pas qu’elles puissent être utilisé par d’autres mains que la gentille et drôle armée américaine.
C’est un curieux de film de super héros. Parce qu’avant les quinze dernières minutes, il n’y a pas de super méchant et si y a pas, y a pas non plus de super héros. Mais rassurez-vous, il gagne à la fin donc il pourra y avoir une suite. J’ai entendu quelque part que Gwyneth Paltrow avait pris des cours de sténographie pour rentrer dans son personnage. La production aurait pu lui dire que la sténo sert autant que morse maintenant. D’ailleurs, il n’y a pas de machine à écrire et tout se fait à commandes vocales. Mais bon, je vais être gentil une nouvelle fois, ça se laisse regarder.
Passons aux choses sérieuses maintenant : Indi 4. On est en 1957, et c’est face à une grave menace rouge que les rouges blancs bleus doivent faire face. Indiana se retrouve embarquer à la recherche d’un archéologue anglais en compagnie de Fonzie poursuivis par des Soviétiques. Tous cherchent un crâne de cristal (comme indiqué dans le titre) et la merveilleuse cité d’or au milieu de l’Amazonie.
Autant le dire tout de suite : j’ai été très déçu. Le film ne vaut même pas un Alan Quaterman ! J’y suis allé jeudi soir à 22h00 pensant que comme il y a école le lendemain, il n’y aurait personne. Pas de pot, c’était plein. Et avec des groupes d’Italiens en plus ! Un silence de mort. Le film n’est parvenu qu’à arracher que quelques rires. C’est du grand n’importe quoi et je suis prêt à attendre encore vingt ans pour voir le 5, si en trois ou quatre années de travail, c’est un scénario pitoyable comme celui-là qui est pondu. Sur allociné, j’avais vu un passage de la conférence de presse donnée à Cannes : Spielberg disait qu’on lui avait demandé seulement deux suites pour ses films, E.T. et Indiana Jones. Pourquoi a-t-il fait les deux dans le même film ?
Mais il faut se réjouir, le 25 juin, il y a ça qui sort au cinéma !!!!!