Le Phacochère est-il "cacher" ?
Ou
Hallal ? Mais ça ne rime pas. Imaginons un juif et un musulman perdu
dans le parc du Serengeti, échappant aux cars de touristes, aux
braconniers et aux zoologues du National Geographic, seraient amenés à
chasser pour survivre. Imaginons aussi qu'ils soient assez malins pour
échapper aux lionnes, aux guépards et aux panthères et qu'ils ne
servent pas de proie, mais pas assez outillés pour chasser la gazelle
ou le buffle ou le gnou et n'arrivant qu'à attraper des phacochères,
peuvent-ils le manger ?
On sait qu'ils ne peuvent pas manger de
cochon, mais dans la savane, il n'y en a pas ; pas de sanglier non plus
(on le sait en lisant l'Odyssée d'Astérix et je pense que c'est pareil
pour les musulmans, mais à l'époque d'Astérix, ils n'avaient pas encore
été inventés, comme le transistor ou les tables à repasser), par
contre, je n'ai rien lu à propos des phacochères.
En revanche, je
sais que si ils n'ont rien d'autre à manger, ils peuvent, c'est
pardonné. Mais là ce n'est pas le cas : ils ont des fruits, des
légumes, de l'eau. Mais ce sont deux nutritionnistes et ils savent que
si ils n'ont pas leur apport protéinique, ils risquent de finir, après
quelques intermédiaires, au menu des bousiers (ces charmantes bestioles
qui trient le caca des animaux de la savane ; ne pas confondre avec Marius Weyers qui lui trie le caca dans les Dieux sont tombés sur le tête,
films sur lequel j'ai pleins d'autres questions théologiques, mais ce
sera pour une autre fois ; revenons à nos deux nutritionnistes perdus
dans la savane).
Donc, nos deux héros sont parvenus à tuer un phacochère, mais aucun n'a son best-seller sur soi et se demandent si
ils ont le droit de le manger, accompagné des fruits et légumes
"cuit-vapeur" qu'ils ont cueillis pendant leur partie de chasse. C'est
pourquoi, chers lecteurs, je vous propose de devenir, en donnant la
réponse à cette épineuse question (parce qu'il y a pleins de buisson
qui piquent dans la savane, même des arbres mais heureusement les
girafes ont une parade pour ça), le "deus ex machina" et délivrer nos
bien-aimés nutritionnistes de leur cruel problème culinaire... Ceci
n'est pas un jeu, mais une étude sérieuse, en vue d'un mémoire
"Tactiques Culinaires dans la Savane, entre l'art de la guerre de Sun
Tzu et le sexo-test du magazine 20 ans".